La vaste majorité de mes ancêtres ont une mort naturelle dans leur maison. Rien de plus n'est rapporté dans leur acte de décès. René Raguenaud est différent: il est le seul mort d'une mort violente en dehors de l’armée.
Le 27 avril 1809, vers 5h du matin, Jacques Clemensau et Jean Hubert sont vus transporter le corps sans vie de René Raguenaud, 55 ans, tailleur. Les témoins ayant signé l'acte de décès, Andre Gabriel, beau frère du défunt, Guillaume Baudet, 72 ans, et Pierre Lacoux, 51 ans, ont déclaré que René avait été trouvé mort d'une attaque d'apoplexie dans un chemin, comme vérifie par Louis Fevre, chirurgien de Moulidars.
Au XIXeme siècle, "apoplexie" regroupait plusieurs conditions dont l'AVG, la crise cardiaque, et autres conditions menant a une perte de connaissance et a la mort.
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